Ombeline D.Biloute47@aol.com28/07/06NéracGéhennePorter sur la toile tout les affetis, tout ce qui engorge notre "moi" et laisser libre cours aux couleurs et à la matière pour les exprimer. J'ai beaucoup apprécié les nouvelles peintures exposées qui se détache de l'objectivité presque irréelle des premières oeuvres. J'ai en effet beaucoup aimé cette fusion des mélange, comme un tourment de la passion, des couleurs de feu travaillées, domptées juste ce qu'il faut pour ne pas se laisser complètement emporter dans cette frénésie créatrice. Vous étiez venu me demander ce que je pensais de ces nouvelles oeuvres et j'avais été sur le coup incapable de citer le nom du peintre qui me venait à l'esprit lorsque nous conversions. Certaines peintures me rappelaient par le biais des couleurs et des appoints délicats certaines toiles de Gustave Moreau bien qu'il n'y ai pas de lien si ce n'est la sensibilité créatrice. Toutefois, les camaïeux de rouges se déclinant vers les noirs me faisaient penser à des Salomé dansant devant des braises éphèmères, evanescentes. Cette nouvelle génération de peinture est tellement insaisissable qu'elle en demeure la plus intéressante. Et je trouve ce geste de peindre ainsi d'autant plus admirable qu'elle laisse le soin aux spectateurs de pénétrer votre intimité tout en leurs permettant de réexplorer leur nature secrète, leur imaginaire mit à mal par des pensées préfabriquées. Ces peintures sont une invitation au voyage où l'on prend plaisir à cultiver son jardin ou tout du moins à déblayer les méandres d'une imagination mise en parenthèse au sortir de l'enfance. POur ma part, je ne peux que vous encourager à continuer sur cette voie, à continuer de peaufiner le librisme absolu, à donner aux gens la possibilité de voyager à travers la couleur, ce tort boyaux de l'âme où se cachent dragons et fées, hydres et autres contes sardanapalesques. Merci. O.D.